Revue de presse Anatole

 

   Hervé de Saint-Hilaire / Le Figaro / Le 30 octobre 2003

Le mélancolique inconstant. Il est lâche, cynique, sentimental, jaloux, névrosé, pathétique, frivole. En un mot, éminemment sympathique. Ce « mélancolique inconstant », comme il se définit lui-même, c’est Anatole, héros, anti-héros plus exactement, de la pièce du même nom    lire la suite…

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  Annie Coppermann / Les Échos / Le 25 septembre 203

En huit petites scènes, dans ce qui fut sa première œuvre dramatique, l’auteur de « La Ronde », déjà, tentait d’ausculter le désir et l’amour. Une soirée d’un charme rare, avec trois remarquables interprètes   lire la suite… 

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  Vincent Philippe / 24 Heures Lausanne / Le 21 octobre 2003

Don Juan triste. Dès sa première œuvre dramatique, Arthur Schnitzler atteint la perfection: l’intelligence légère qui décortique les pulsions. Avec cet Anatole, bijou de la Vienne fin de siècle, Claude Baqué nous donne un spectacle jubilatoire  lire la suite…

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  André Lafargue / Le Parisien  / le 30 septembre 2003

Comment ne pas songer à Sacha Guitry – et le regretter- en voyant Anatole à l’Athénée ? le Casanova misogyne que nous présente Arthur Schnitzler promène en effet sa suffisance dans sept sketches (et demi) et nous entraîne dans la « ronde «  de ses conquêtes féminines, ou plus exactement, des ruptures qui s’ensuivent   lire la suite…

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  Gilles Costaz / Politis / Le 25 septembre 2003

La Comédie du sexe. Claude Baqué réalise une éclairante mise en scène d' »Anatole », de Schnitzler, superbement jouée par Zabou Breitmann et Carlo Brandt   lire la suite…

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  Arlette Frazier / Pariscope  / Le 8 octobre 2003

Vienne au tournant du siècle. C’est le temps léger de la frivolité entre Danube et Prater. Phare du Modern style et berceau de la psychanalyse, c’est aussi le temps d’une Empire qui pressent son effondrement dans une « apocalypse joyeuse »   lire la suite…

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  Christophe Barbier / L’Express  / Le 9 octobre 2003

Quelle belle idée que d’exhumer cette première pièce du jeune Arthur Schnitzler ! Zabou Breitmann, piquante et protéiforme incarne, acrobate, cousette ou bourgeoise   lire la suite…

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  Myriel Hajoui / A Nous Paris  / Le 27 octobre 2003

Quand Vienne Batifole. Avis à la population en quête d’un théâtre subtil! Cette pièce vive et dense s’ébroue joyeusement du côté de la médecine et de la poésie   lire la suite…

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  Cécile Pillet / Zurban / Le 8 octobre 2003

La loi du désir. Première œuvre dramatique d’Arthur Schnitzler, « Anatole « est une suite de petites pièces en un acte, traçant le parcours d’un séducteur cynique et lâche. Face à lui, les femmes de sa vie, objets d’un désir toujours renouvelé, jamais satisfait    lire la suite…

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  Pierre David / Réforme / Le 2 octobre 2003

De Schnitzler à Freud. Une pièce élégante où les intuitions du dramaturge viennois croisent la doctrine du père de la psychanalyse   lire la suite…

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  Annie Chenieux / Le Journal Du Dimanche / Le 28 septembre 2003

Variations sur l’amour. Précédant « La Ronde », la première œuvre dramatique d’Arthur Schnitzler procède par petites pièces, sept plus une, ajoutée par Claude Baqué. C’est en médecin contemporain de Freud que l’auteur observe, analyse, les mécanismes du désir   lire la suite…

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  Agnès Santi / La Terrasse / Septembre 2003

Claude Baqué monte Anatole d’Arthur Schnitzler, ronde joyeuse avant l’éclipse du soleil viennois, menée tambour battant par un formidable trio d’acteurs    lire la suite…

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  Émilie Lecanu / Le Chirurgien Dentiste / Le 16 octobre 2003

Anatole est un Dandy bourgeois tourmenté par ses amours, ses désirs. Anatole c’est la contradiction faite homme. Il est jaloux et possessif mais il réclame sa liberté.   lire la suite…

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  Christophe Barbier /  Théâtres  / Novembre 2003

Le désastre maquillée. L’élégance de l’abime nimbe l’œuvre d’Arthur Schnitzler. Le dramaturge autrichien (1862-1931) accompagne l’âge des empires vers sa fin, même si son théâtre des états d’âme semble bien loin des naufrages politiques    lire la suite…

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  Georges Ghika / Avoir-Alire / Le 8 octobre 2003

Rencontre d’un dandy viennois avec l’univers tourmenté de ses conquêtes féminines. Zabou Breitman rayonne, la distribution est au diapason. De la belle ouvrage, assurément   lire la suite…

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  Jean-Marc Stricker / France Inter / Le 21 septembre 2003

L’excellente Zabou Breitman et Carlo Brandt, notamment, sont les interprètes d’Anatole, une pièce rarement jouée du grand auteur autrichien Arthur Schnitzler, traduite et mise en scène par Claude Baqué.  lire la suite…

Extraits de presse Anatole

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Anatole d’Arthur Schnitzler

Extraits de presse

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« Une intelligence féroce, désespérée, mène cette plongée dans les désaccords inguérissables de l’amour et du sexe, ce voyage au bout de nos nuits, où les femmes sont finalement meilleures que les hommes. Le spectacle de Claude Baqué épouse cette intelligence avec une joie théâtrale exceptionnelle. De cette grande soirée, on sort saisi par un bonheur noir. »

Gilles Costaz, Politis – septembre 2003

« Commençons par l’essentiel : ce spectacle est un régal de tous les instants. La pièce parle de l’inconscient, le fait consister plutôt et, sans aucun souci pédagogique, décrit de façon aérienne et enjouée, un peu triste parfois (il y a du Ibsen chez Schnitzler mais aussi du Tchekhov), la malédiction de l’hystérie et de la compulsion de répétition. Anatole (Carlo Brandt, parfait) aime les femmes, les filles des faubourgs, les bourgeoises mariées, les élégantes ou les danseuses de cabaret. Évidemment, il s’ingénie à tout faire échouer pour mieux jouir de son malheur, éternelle stratégie du névrosé. »

Hervé de Saint Hilaire, Le Figaro – septembre 2008

« Ce fut sa première œuvre dramatique, publiée en 1892. Un ensemble, déjà, de petites scènes, comme « Le Ronde ». Claude Baqué, qui les a traduites et qui les met en scène, dans un décor très sobre, presque nu, en conserve la référence fin de siècle, via les costumes, en cisèle la langue, superbe, raffinée, en ralentit un peu, juste assez, le rythme, pour qu’une distanciation un rien mélancolique puisse s’installer. Et dirige un éblouissant trio de comédiens qui donnent à cet ensemble sans autre lien apparent qu’une atmosphère, celle du désir, et qu’une même vérité, celle de la difficulté d’aimer, une élégance un peu désuète étrangement fascinante. Une soirée au charme rare, un peu exigeant, dont on se souviendra comme d’une belle chose. »

Annie Coppermann, Les Échos – 25 septembre 2003

« Claude Baqué, qui a traduit la pièce, la met en scène dans un décor dépouillé et une atmosphère élégante, un brin désuète. À l’affiche, un trio d’excellents comédiens. Jacques Denis, l’ami fidèle ; sage, souvent moqueur. Carlo Brandt, que l’on n’attend pas dans ce rôle d’homme blessé, perturbé, et Zabou Breitman. Dans de ravissants costumes, elle est radieuse, mutine, enjôleuse et jalouse, pleine de charme. Mêlant mystère et séduction, chacune de ses apparitions est un vrai bonheur.

Arlette Frazer – le « choix »  de Pariscope – 8 octobre 2003

« Avec cet Anatole, Claude Baqué nous donne un spectacle jubilatoire. Appuyée sur un décor épuré et des costumes élégants, sa mise en scène braque une lumière subtile sur la mécanique cruelle de Schnitzler. »

Vincent Philippe – 24 heures Lausanne – 21 octobre 2009

« Le décor, obscur et sobre, rejette l’anecdote au profit du « théâtre mental », mais les costumes ancrent la pièce dans son espace-temps, juste tension entre l’universalité d’une parole sur le désir et les déterminations culturelles du moment. Au final, une proposition théâtrale brillante. »

Pierre David – Réforme – 2 octobre 2003

« L’inconscient, le jeu subtil entre les illusions et la vérité, le reflet des images intérieures jouent un rôle considérable. Le décor tout en sobres reflets de Matthieu Ferry, qui signe aussi les très belles lumières, participe de cette volonté d’aller au-delà du miroir, au-delà des typologies faciles… Une très belle pièce, où les faux-semblants, l’hypocrisie, la jalousie et l’amour-propre montrent tout ce dont ils sont capables pour compliquer la quête du bonheur. Dans Vienne brillante mais déjà aux portes d’un autre monde. »

Agnès Santi – La Terrasse – octobre 2009

« Zabou Breitman est à elle seule un orchestre de musique de chambre. Demi-mondaine ou mondaine entière, file de joie devenue profonde, acrobate, danseuse, femme adultère, russe envahissante, chaque fois, cette comédienne exceptionnelle construit un être complet, complexe, avec ses doutes, ses contradictions, ses stratégies, ses douleurs, ses non-dits. Et, pour conclure, une bouleversante sagesse féminine, en avance sur son temps, et sur le nôtre, encore. »

Jean-Marc Striker – France-Inter – 21 septembre 2008

« Belle scénographie de Matthieu Ferry, dont chaque changement de tableau évoque un cadre de Klimt, atmosphère fin de siècle, cet Anatole, rarement joué, vaut par son élégance mélancolique. »

Annie Chenieux – Le Journal du Dimanche – 28 septembre 2003

« Filant les traces d’une ronde de personnages pris dans un entrelacs d’imbroglios sentimentaux, Anatole fait constamment émerger le léger  tremblement des choses et des êtres, les troubles d’une impossible union du féminin et du masculin. Claude Baqué capte ce bouillonnement de vie à la volée de scènes superbement agencées : avec un sens remarquable des temps et des contretemps et de l’agencement dramatique, le metteur en scène nous fait découvrir peu à peu l’écheveau des désirs, des doutes qui les unissent, de petites trahisons et manipulations qui les désunissent. Grandes qualités esthétiques (lumière et décor de Matthieu Ferry), aphorismes caustiques, texte brillant sculpté à l’ébauchoir : le spectacle appelle tous nos bis. »

Myriem Hajoui – A nous Paris – 27 octobre 2003