Camille / Parcours

 


Fille d’une mère enseignante et d’un père musicien, elle entre en hypokhâgne au lycée Henri-IV de Paris. Elle est ensuite admise à l’Institut d’études politiques de Paris, où elle consacre son stage à la production de son premier opus, Le Sac des filles, en 2002. À sa sortie fin 2002, l’album connaît un accueil mitigé de la critique, ce qui n’empêche pas plusieurs titres d’intégrer la playlist de France Inter ou de FIP (Paris, Le Sac des filles, Les ex).

Les multiples collaborations suivant cette première parution attirent l’attention sur la jeune chanteuse. En plus des albums de Magic Malik, Gérard Manset ou Sébastien Martel, elle fait une prestation remarquée sur l’album-DVD de Jean-Louis Murat, Parfum d’acacia au jardin (2004). Elle collabore ensuite au projet Nouvelle Vague, se proposant de reprendre des classiques new wave en version bossa nova. Chanteuse principale de l’album (4 chansons pour elle seule), elle est une artisane majeure du succès que rencontre l’album et la tournée estivale qui suivit où son extravagance ravit.

En 2005 sort l’album Le Fil, un album au concept étonnant, construit sur le « fil » ou le « bourdon » : une seule note, un si en l’occurrence, qui forme un long segue du début à la fin de l’album (et même pendant 35 minutes après la dernière chanson). Co-arrangées par le réalisateur anglais MaJiKer, toutes les chansons sont construites sur une exploration de la voix, avec pour seul instrument une contrebasse et parfois un clavier. Sur scène, Camille reproduit ce minimalisme. Elle utilise l’oversampling pour retrouver la complexité des arrangements vocaux de l’album. Sly (beatbox), MaJiKer (piano, accordéon) et Martin Gamet (contrebasse, basse) l’accompagnent. Cette fois la critique est unanime et salue l’originalité de l’œuvre. Le single Ta douleur fait un carton et Camille enchaîne interviews et passages télévisés. Douze mois après sa sortie, l’album est disque de platine, il approche les 500 000 exemplaires vendus. Tandis que le prix Constantin puis deux Victoires de la musique confirment l’adhésion de la profession, la longue tournée qui suit démontre l’engouement du public. Également en 2006, suite logique de cette tournée, sort son album Live au Trianon, enregistré les 17 et 18 octobre de l’année précédente. S’ensuit une série de concerts à l’étranger. En juin 2006, Camille chante les Ceremony of Carols de Benjamin Britten, et une création autour de 12 prières du monde.

Elle fait une apparition remarquée sur un titre de l’album Hold Up du Saian Supa Crew, intitulé Si j’avais su qui est une des chansons les plus poignantes de l’album.

Son troisième album studio, en anglais, intitulé Music Hole, est sorti le 7 avril 2008.

Elle reçoit en 2009 une récompense dans la catégorie « Artiste Interprète Féminine » de l’année aux 24e victoires de la musique et chante un duo sulfureux avec Etienne Daho, Rendez-Vous Au Jardin Des Plaisirs lors du Prix Constantin 2009, puis en version studio.

Camille apparaît au cinéma. En 2001, elle figure dans Les Morsures de l’aube, le premier film d’Antoine de Caunes, où elle incarne une chanteuse. Elle fait également la voix française du personnage de Colette dans Ratatouille, un film du studio d’animation Pixar, sorti en août 2007. Elle interprète aussi la chanson Le Festin du générique de
ce film.

 

 

Didier Flamand / Parcours

Personnage aux multiples facettes artistiques, Didier Flamand est comédien, auteur dramatique, réalisateur de cinéma et metteur en scène.

Après s’être initié au théâtre à la Faculté de Vincennes, puis chez Tania Balachova, il rejoint l’atelier Andréas Voutsinas, (Actor’s Studio), et  donne parallèlement des cours de théâtre à l’Ecole Polytechnique, la Faculté des Sciences et l’Ecole des Ponts et Chaussées

En 1977, il créé sa propre compagnie Retour de Gulliver et son premier spectacle : “Ecce Homo“ (adapté d’un poème d’Henri Michaux), à l’Ecole Polytechnique  et repris au Festival d’Avignon (Cloître des carmes).  Il écrit ensuite et met en scène : “Prends bien Garde aux zeppelins“ (Bouffes du Nord  & Opéra Comique), remonté en 2002 au Théâtre National de Chaillot  – “Société 1“ (pièce musicale de Luc Ferrari) au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris – “La Manufacture“, créée en même temps que la salle de théâtre dans une usine désaffectée du XIIIème arrondissement de Paris – Met en scène “Le Cadeau de l’empereur“ de et avec Giovanna Marini  (Festival d’Avignon & Théâtre des Bouffes du Nord).

Il conçoit également les éclairages des spectacles de chanteurs tels que Robert Charlebois et Claude Nougaro (Olympia et Palais des Sports).

En 1993, il réalise son premier court métrage : “La Vis“, nominé aux Oscars et qui obtient, entre autres prix celui de la SACD (Festival de Cannes 1994), et le César du meilleur court métrage (1995).

Il reçoit le prix de la Villa Médicis hors les murs qui lui permettra de mettre en scène au Pier 64 de New York la pièce de Bernard Chartreux : “Cacodémon Roi“ (d’après Richard III de Shakespeare).

Il co-réalise, avec Jean Reno, l’opéra de Puccini : “Manon Lescaut“ (Opéra de Turin 2005).

Au théâtre, il a travaillé, en tant qu’acteur, avec : Jean Michel Ribes : Par delà les Marronniers – André Engel : Prométhée–Porte-Feu (Eschyle) – Hélène Vincent : La Nuit Irlande (Bruno Bayen) – Pascal Rambert : Allez Hop – Luc Bondy : Le Chemin Solitaire (A.Schnitzler) – Claudia Stavisky : Nora (E.Jelinek) – Alfredo Arias : La Dame aux Camélias (Adaptation René de Ceccaty) – Romain Bonnin : Sous le Soleil de Don Quichotte – Didier Long : Equus (Peter Schaffer) – Michel Fagadau : Le Démon D’Annah. (Antoine Rault).

Au cinéma avec : Marguerite Duras : India Song ; Raoul Ruiz : La Vocation suspendue ; Wim Wenders : Les Ailes du désir ; Claire Denis : (Chocolat – J’ai pas sommeil); Coline Serreau : (La Crise – La Belle Verte) ; Laetitia Masson : (En Avoir ou Pas – A Vendre) ; Patrick Timsit : (Casimodo) ; Olivier Assayas : (Les Destinées sentimentales) ; Michaël Haneke : (Code Inconnu) ; Mathieu Kassovitz : (Les Rivières pourpres 1) ; Christophe Barratier : (Les Choristes) ; Josiane Balasko : L’Ex Femme de ma vie, et tout récemment avec : Gaël Morel : (Notre Paradis) ; Marjane Satrapi : (Poulet aux Prunes) ; Mikaël Buch : Let my People Go ;

Il a également joué en anglais dans des productions américaines tournées par : Andrew Litvak  (Merci docteur Rey) ; Vlad Nikolic  (Love – Zenith) ; Bent Hammer (Factotum) aux côtés de Matt Dillon

Il vient de terminer le tournage pour la télévision de Rouge Brésil (Jean Christophe Rufin) mis en scène Sylvain Archambault.

 

Nicolas Martel / Parcours

Tout commence par « Le petit prince » de Saint Exupéry qu’il joue avec son maître d’école, tout jeune puis plus tard, Nicolas MARTEL s’initie au théatre au cours privés de Pierre Spivakoff, Louis Basile Samier et enfin de Denise Chalem avec qui il prépare l’entrée au CNSAD. Il y travaille de 1995 à 1998 avec Stuart Seide, Dominique Valadié, Catherine Hiegel, Catherine Marnas et rencontre la chorégraphe Caroline Marcadé qui le fait renouer à sa première passion, la danse.

Au théatre, il collabore avec Jean Michel Rabeux, Sylvie Reteuna, Catherine Marnas, Daisy Amias, Sophie Lagier, Sophie Rousseau, Alexandra Tobelaim, Laurence Harstein, Claude Baqué…sur des auteurs tels que Jean Michel Rabeux, Olivier Py, Jean Genet, Heiner Muller, Marivaux, Ibsen…

En danse, les chorégraphes Thomas Lebrun, Thomas Guerry, Caroline Marcadé et Alicia Sanchez (au Mexique) l’intègrent dans leur compagnie.

Un peu de cinéma, un peu de vidéo mais surtout énormément de musique… En 2002, il chante et forme avec son frère Seb, guitariste et Sarah Murcia, contrebassiste, le groupe Las Ondas Marteles, deux disques, le premier rendant hommage au poète cubain Miguel Angel Ruiz «  Y después de todo », le second au rockabilly des années 50 « On da rocks ». Il participe depuis plus de 2 ans au projet « Frère animal » avec Valérie Leulliot, Arnaud Catherine et Florent Marchet. Création de « Boléro récital » avec le pianiste Cyrus Hordé. « Konvulson » et « Micomédie » de et avec Camille Rocailleux. « Klang » reprises de morceaux des années 70 orchestrées par Sarah Murcia pour Arte.

Il est appelé depuis la création du festival « Paris en toutes lettres » à venir lire des auteurs tels que Claude Louis-Combet, Charly Delwart, Emmanuelle Heidsieck,
Léon-Paul Fargue, Jean-Paul Clébert…

Il sait jouer du triangle, glokenspiel, clave, guiro, maracas et trois accords de guitare…

Il revêtira d’ici quelques temps l’habit du Père Noël pour un tour de chant avec Florent Marchet « Noël’s songs », un Père Noël quelque peu revisité…

Nicolas Maury / Parcours

Nicolas Maury
Entretien avec Charles Mignon au Théâtre des Bouffes du Nord

 

Nicolas Maury suit des études au Conservatoire National de Région de Bordeaux avant d’intégrer le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris en 2001.

Il joue à de nombreuses reprises sous la direction de Robert Cantarella (La Maison des morts, Ça va de Minyana, Hyppolite de Garnier, La jalousie du barbouillé de Molière, Une belle journée de Renaude.), de Florence Giorgetti (Dormez je le veux de Feydeau, Voilà de Philippe Minyana), Philippe Minyana (On ne saurait penser à tout de Musset, Suite mis en scène par l’auteur.)

Il joue aussi avec Frédéric Fisbach, Les feuillets d’Hyptnos de René Char, pour le festival d’Avignon 2007. Il joue deux textes de Lagarce, avec Guillaume Vincent, Histoire d’amour et Nous, les héros.

Au cinéma, il a joué dans Ceux qui m’aiment prendront le train de Patrice Chéreau, Question de choix de Thierry Binisti, Les Amants réguliers de Philippe Garrel, Backstage d’Emanuelle Bércot, Paris, je t’aime d’Olivier Assayas, La question humaine de Nicolas Klotz, Faut que ça danse ! de Noëmie Lvovsky, Les beaux gosses de Riad Sattouf, dans les courts-métrages d’Antonio Hébrard et Mikaël Buch. Il est en ce moment l’acteur principal du film de Let my people go de Mikael Buch.

 

 

Nicolas Struve / Parcours

 

Dans La Dame de la mer, Nicolas Struve interprète le rôle d’Arnholm.


Il a joué sous la direction de Claude Baqué dans :

Eaux dormantes, de Lars Norén, à L’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, à Paris

Bobby Fischer vit à Pasadena, de Lars Norén, au Théâtre de l’Opprimé à Paris

Pièces rupestres et Matrices, d’Armando LLamas, aux Rencontres à la Cartoucherie, à Paris

Il a joué récemment dans:

Le Vrai Sang, de Valère Novarina, mise en scène par l’auteur au Théâtre de l’Odéon, à Paris

A la Mémoire d’Anna Politkovskaia, de Lars Norén, mis en scène par l’auteur au Théâtre des Amandiers à Nanterrre.


Il a également joué au théâtre, dans :

Vous qui habitez le temps, de Valère Novarina, m.e.s. Claude Buchvald

Le Repas, de Valère Novarina, m.e.s. Claude Buchvald

L’Opérette imaginaire de Valère Novarina, m.e.s. Claude Buchvald

Tête d’or de Paul Claudel, m.e.s. Claude Buchvald

La Dame aux camélias d’A.Dumas, m.e.s. Alfredo Arias

La Toison d’or de Adel Hakim, m.e.s. Adel Hakim

Andromaque de J. Racine, m.e.s. Jean-Louis Martinelli

La Gelée d’arbre d’Hervé Blutsch, m.e.s. Benoît Lambert

Le Pépin du raisin – cabaret russe, m.e.s. Bruno-Abraham Kremer

Le Maître et Marguerite de M. Boulgakov, m.e.s. Lisa Würmser

Kasimir et Karoline de Ödön von Horvàth, m.e.s. Richard Brunel

Les Voyageurs et les Ombres de Richard Demarcy, m.e.s. de l’auteur

Le Babil des classes dangereuses de V. Novarina, m.e.s. Maria Zachenska

Il a également mis en scène :

Une Aventure de Marina Tsvetaieva, aux Rencontres internationales de théâtre de Dijon, en 1999

De la montagne et de la fin, de Marina Tsvetaieva, à la Maison de la poésie, en 2009 et 2011

Ensorcelés par la mort, de Svetlana Alexievitch, au Studio Théâtre de Vitry, à la Maison de la poésie et au CDN Montreuil

Tartuffe ou l’imposteur, à Kazan en Russie, à la demande de Culturesfrance, en 2011